Créé en 2011, Gouvernance et valeurs, est un cabinet de conseil en services financiers. Reconnu pour son expertise dans la valorisation des actifs immatériels, le cabinet offre aux dirigeants d’organisations publiques ou privées des conseils en Stratégie, Corporate Finance et Corporate Gouvernance.

Doté d’un double cursus, à la fois financier et juridique, et membre de plusieurs associations, dont l’Institut français des administrateurs et le Centre des professions financières. Bernard Attali, le fondateur du cabinet, a écrit plusieurs ouvrages de référence, notamment “Comment valoriser le capital immatériel des entreprises innovantes” en 2020.

Le point avec Bernard Attali, Fondateur du cabinet Gouvernance et Valeurs

Quel est votre cœur de métier ?

Nous sommes spécialisés sur deux grandes lignes de métiers. En premier lieu, le corporate finance inclut les évaluations, l’ingénierie financière, la transmission d’entreprise, les levées de fonds et les mandats de fusions acquisitions ou de levées de fonds. Le cabinet accompagne également ses clients dans le corporate gouvernance, essentiellement les bonnes pratiques de gouvernance au niveau du conseil d’administration et des comités de direction générale, ainsi que les dispositifs de maîtrise des risques et de contrôle interne.

Notre gamme de clientèle va de la TPE, PME jusqu’à l’ETI. Deux associés, trois salariés, nous sommes une équipe relativement légère de permanents au niveau du cabinet, par contre, nous nous appuyons sur un réseau de senior advisor de banquiers d’affaires, d’avocats ou encore d’experts-comptables, ce qui nous permet de maîtriser l’ensemble de la chaîne de valeur.

Depuis 2019, Gouvernance et Valeurs s’est développé sur de nouveaux axes, pouvez-vous nous expliquer lesquels et pourquoi ?

Depuis 2019, nous travaillons sur deux axes :

Le premier est l’élargissement de notre champ d’intervention non-profit, qui recouvre un ensemble d’acteurs du secteur non marchand tels que les associations, les collectivités territoriales, les mutuelles et les coopératives. En effet, nous avons développé une expertise dans les financements à l’impact pour lesquels nous avons un certain nombre de mandats de levée de fonds. À travers les missions de valorisation pour des coopératives du secteur agroalimentaire ou de coopératives industrielles, j’ai une bonne connaissance de l’environnement mutualiste et coopératif. De plus, je suis un des co-rédacteurs du Guide de gouvernance des mutuelles et coopératives de l’Institut français des administrateurs qui a été publié en 2015.

Le deuxième axe porte sur l’évaluation des actifs immatériels qui est la spécificité du cabinet.

Les actifs immatériels, de quoi s’agit-il ?

C’est tout ce qui va générer un avantage économique futur, mais qui n’est pas inscrit au bilan, les marques, les modèles, les brevets, la qualité du management, le capital humain, le capital organisationnel, le capital partenarial, le capital sourcing… C’est particulièrement intéressant pour les start-ups, lorsqu’elles lancent une opération de transmission ou de cession ou quand un associé souhaite revendre ses parts à d’autres collaborateurs. La plupart du temps, le dirigeant est assis sur un tas d’or dont il n’a pas forcément conscience parce que cela n’apparaît pas en lecture directe dans le bilan. J’ai d’ailleurs animé des ateliers à la BPI sur cette thématique.

Nous ne sommes pas très nombreux à faire la valorisation des actifs immatériels et chaque année nous traitons une dizaine de mandats et de missions de conseils. Je pense qu’il y aura de la place pour des cabinets capables de faire du sur mesure, et de proposer un service personnalisé.

En matière d’évaluations des actifs immatériels, le travail de dialogue avec le chef d’entreprise prend du temps (entre 2 et 3 mois) et doit être mené par des personnes expérimentées, c’est de la maïeutique. Dans chaque mission, il faut rentrer dans le métier pour connaître les spécificités de la société, puis faire prendre conscience au dirigeant de la richesse de ses actifs immatériels, ce qui représente en général 50 % des actifs.

Vous intervenez régulièrement sur les financements à impact.

Le financement à impact est un financement qui concilie ce que l’on appelle en économie, des externalités positives et qui a une rentabilité économique. Cela peut être par exemple, dans une municipalité, un restaurant qui permet à des femmes de retrouver du travail, mais qui recherche une rentabilité économique. Cela se développe depuis une dizaine d’années et surtout depuis cette année avec l’application de la directive européenne Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD). Cette directive fixe de nouvelles normes et son objectif est d’encourager le développement durable des entreprises. Nous parlons de finances responsables et durables. Cela fait partie des thèmes dans lesquels nous intervenons, par exemple, auprès de start up de la médecine ou dans le secteur de l’écomobilité ou de la transition écologique.

Ce contenu a été réalisé en partenariat avec SCP. La rédaction de BFM Business n’a pas participé à la réalisation de ce contenu.

Source BFMTV